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dimanche, 29 mai 2005

La cybernétique

N'est-ce pas à la fois le pilote et les matelots, dont les sens s'unissent à l'intelligence du pilote, qui se sauvent eux-mêmes en même temps que le vaisseau ?
Platon, Les lois (Livre XII), la kubernêtikê.


Exposé réalisé par Loukouman Amidou et Philippe Deracourt, CELSA, 2005
Pour vous procurer l'exposé intégral, contactez - nous

Introduction


En France, la cybernétique fût introduite par un article du père Dominique Dubarle dans le journal Le Monde du 28 décembre 1948. Il y écrivait notamment: « Nous pouvons rêver à un temps où la machine à gouverner viendrait suppléer— pour le bien ou pour le mal, qui sait ? — l’insuffisance aujourd’hui patente des têtes et des appareils coutumiers de la politique. »

Cet article eut un fort retentissement, en particulier dans la communauté scientifique.

La cybernétique était née quelques années auparavant aux Etats-Unis, sous l’influence déterminante de Norbert Wiener, mathématicien.

Au sortir de la guerre, « Cette nouvelle utopie sociale, telle que l’anticipa le père de la cybernétique, aura deux traits distinctifs : d’une part elle sera une organisation sociale entièrement centrée autour de la circulation de l’information, d’autre part, les machines, notamment les machines à communiquer, y joueront un rôle décisif. » (Philippe Breton)

Théorie, science ou philosophie, quelles qu’en soient les appellations, la cybernétique va traverser cette fin de siècle en recherche d’avenir et influencer de nombreuses disciplines et courants de pensée.

Des origines à aujourd’hui, nous évoquerons ici ses principales caractéristiques et montrerons quelques exemples significatifs de son rayonnement, mais aussi des réactions qu’elle suscite encore.

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